bonjour Brucette...
encore une fois, j'ai suivi ton conseil... et merci d'avoir signalé ce livre plein de sagesse. Plus difficile à lire que celui de Labro dont nous avons discuté, il est sur un autre registre, beaucoup moins "sensuel"...
En revanche, je me demande vraiment
pourquoi l'auteur a choisi ce titre... là encore, pour laisser la place à l'imagination ? je trouve qu'il est plus dans le passé que dans le futur... où la vie d'après est-elle seulement amorcée ?
Au long du livre :
j'ai été frappé, pour ne pas dire effrayé, angoissé, par la description de cette
solitude...
dans ce genre d'émotion, un détail m'a posé question :
l'exil des oiseaux des alentours du camp, je n'arrive pas à y croire... j'ai besoin d'un autre témoignage : cela ne concorde pas avec l'idée que je me fais de la cruauté du monde animal, des corbeaux sur les paysages de mort... des rapaces qui se repaissent des cadavres...
j'ai été
très ému, alors que je m'y attendais, ç'avait été annoncé... au moment où le maire vient lui annoncer la "mauvaise nouvelle".
j'ai beaucoup apprécié le petit chapitre sur
l'entretien avec le prêtre. Je l'ai trouvé très finement analysé, et plein de respect mutuel entre les deux personnes
j'ai été un peu fatigué par la répétition du "
mécanisme de mémoire" : quand un événement du présent la renvoie dans le passé... heureusement, l'auteur varie le processus, au point qu'on se demande parfois si on se trouve dans le présent ou le passé... et qu'on avance dans la lecture pour résoudre cette incertitude ! cela m'a rappelé
La première épouse de Françoise Chandernagor, où chaque chapitre suit le même mécanisme, au risque de paraître artificiel, mais où elle ajoute un grain de sel nouveau à chaque fois.
Je partage enfin
une petite insatisfaction : il me manque quelque chose de plus réaliste, comme la mesquinerie, la méchanceté entre ceux qui sont dans le malheur, la trahison... bref, je trouve encore ce livre trop beau pour être vrai...